Ce 02 janvier 2025 marque le onzième anniversaire de la mort du colonel Mamadou Ndala Mustapha, tué le 2 janvier 2014 sur la route Beni-Oicha, dans une embuscade en territoire de Beni au Nord-Kivu.
Reconnu général de brigade à titre posthume par le Président honoraire Joseph Kabila, le colonel Mamadou Ndala demeure une figure emblématique de lutte pour la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo, malgré l’absence de communication officielle en son honneur au cours de ces dix années précédentes.
Néanmoins, dans le passé, des manifestations pacifiques et des rassemblements ont eu lieu à Goma, où les populations évoquaient son dévouement et son sacrifice pour le pays.
Ce jeudi 2 janvier 2025, au cours d'un entretien avec CONGO1.CD, Regean Kathembo Isse, membre de la league des politologues du Graben appelle la justice Congolaise à réouvrir les enquêtes sur la mort du Colonel Mamadou Ndala Mustapha en région de Beni, pour éclairer à la population de la province du Nord-Kivu comment Mamadou est mort .
L'analyste Regean Kathembo Isse
« Nous congolais nous ne sommes pas satisfaits de la manière dont la justice à fait dérouler la mort de Mamadou ndala Mustapha. Nous appelons la justice Congolaise à réouvrir le dossier de la mort du colonel Mamadou pour permettre au congolais de comprendre les vraies motivations de la mort du Colonel Mamadou Ndala et sa famille biologie de comprendre pourquoi Mamadou était mort», a-t-il souhaité.
Par ailleurs, notre interlocuteur appelle les militaires qui sont sur les front de prendre la conscience de la responsabilité qu'ils ont pour finir avec la guerre sur l'étendue de la République Démocratique du Congo, et surtout dans l'Est comme le Colonel Mamadou en 2013.
Photo du Colonel Mamadou
« Les militaires doivent prendre conscience que c'est à 2013 que le Colonel Mamadou Ndala avait tout chassé sur le sol congolais. Nos FARDC doivent prendre conscience comme Mamadou pour en finir avec cette guerre », a-t-il ajouté.
Signalons que le procès avait été organisé quelques mois après sa mort, des coupables, essentiellement collaborateurs des ADF.
Hilter mulimani
