Selon lui, Jeryson se limite à percevoir des fonds aux barrières de péage sans respecter ses obligations contractuelles.
« Jeryson avait reçu le contrat pour réhabiliter la RN44 et assurer sa maintenance. Lors de la première phase, des travaux avaient été réalisés, mais aujourd’hui, on dirait un chantier abandonné avec des tas de moellons et de gravier sur la route », a-t-il regretté.
Il ajoute que l'entreprise perçoit jusqu'à 70 % des recettes journalières de la RN44, sans que l'on sache comment cet argent est utilisé.
L'absence d'un bureau officiel de Jeryson à Mambasa renforce les soupçons des usagers sur son sérieux dans la gestion de ce projet. Face à cette situation, Suleiman Onokoko a donné un ultimatum de 20 jours à l'entreprise pour qu'elle améliore l'état de la route, conformément au contrat signé avec le gouvernement.
Dans le cas contraire, il appelle les autorités provinciales, sous la direction du gouverneur militaire Johnny Luboya Nkanshama, à résilier le contrat et à le confier à une autre société, notamment Good News Africa.
De son côté, contactée par notre rédaction, la société Jeryson affirme que les travaux évoluent normalement sur le terrain. Une déclaration qui contraste avec les plaintes des usagers, qui attendent des résultats concrets pour voir une réelle amélioration de la RN44.
Néhémie Paluku
