Pour que cette date ne passe pas inaperçue, le FRIVAO (Fonds spécial pour la réparation et l’indemnisation des victimes des atrocités commises par l’armée ougandaise), en collaboration avec l’Association des victimes des guerres de Kisangani, a organisé une série d’activités, entamées par une messe à la cathédrale Notre-Dame du Très-Saint Rosaire.
« Nous ne voulons pas de ça encore à Kisangani. Ce aujourd’hui, nous devons compatir avec toutes ces familles », a-t-il déclaré dans son homélie.
Après cette célébration eucharistique, à laquelle ont pris part plusieurs autorités provinciales et locales, une marche a conduit les participants jusqu’au cimetière des victimes de la guerre de six jours. Sur place, le gouverneur intérimaire de province de la Tshopo, Senold Tandia Akomboyo, a saisi l’occasion pour adresser un message fort à la communauté internationale.
Le président de l’Association des victimes de la guerre de six jours, Dieudonné Katusi, a retracé les grandes lignes de ce conflit qui a causé la mort de milliers de civils et dévasté la ville.
« Nous nous souvenons de nos sœurs et frères qui ont été enterrés ici dans ce cimetière pendant cette guerre entre les forces armées régulières du Rwanda et de l'Ouganda », a-t-il rappelé.
« Aujourd’hui, ils ont touché leur argent et cela essuie leurs larmes », a-t-il apprécié.
En clôture de cette journée, le secrétaire rapporteur du FRIVAO, Docteur Clément Kalibunji, au nom du coordonnateur intérimaire de cet établissement public, a remercié l’assistance pour sa participation et pour la réussite de cette commémoration.
À noter que le gouverneur du Haut-Uélé, Jean Bakomito, a honoré de sa présence cette cérémonie solennelle, renforçant ainsi la portée symbolique et nationale de l’événement.