Une forte délégation de la société Good New Africa SARLU, accompagnée de ses partenaires sud-africains de Tallink, a été reçue ce lundi par le Gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya N’Kashama, lors d’une audience tenue au Gouvernorat à Bunia. Cette délégation, conduite par le député national élu d’Irumu, le professeur ordinaire Robert Bungishabaku Katho, comprenait également le directeur général de Good New Africa SARLU, Aurélien Baimuka Basara.À l’issue de l’entretien, le Pr. Bungishabaku a révélé à la presse locale l’objectif de cette visite.
« Nous avons accompagné deux entreprises de jeunes Ituriens qui se démènent pour la construction de la province. Ils ont travaillé pour le démarrage d’un grand projet d’infrastructures, et surtout la RN27, parce que nous voulons que cette route soit modernisée, soit macadamisée. », a-t-il indiqué.
« Et pour New Africa avec Congo Réveil, ils ont pris contact avec des entreprises sud-africaines, parce que pour bien construire cette route, maintenir la route, il faut un bon système de péage, un système moderne, ultramoderne même, comme on peut le dire, et ça existe très peu dans notre région. Et c’est cette entreprise-là qu’on a présentée au Gouverneur pour que les travaux finalement commencent : la construction de péage et le projet de macadamisation de notre route. », a-t-il résumé.
Saluant cette initiative, le Gouverneur Johnny Luboya s’est montré favorable à l’accompagnement de ce projet ambitieux, estimant qu’il s’agit d’une action structurante capable de stimuler le développement de l’Ituri.
Pour le porte-parole de la délégation, le projet est conçu sur une durée de cinq ans, avec pour ambition de garantir une route durable et bien entretenue.
« Ce projet est de cinq ans pour parvenir à obtenir une bonne route qui va changer beaucoup de choses si on réussissait à assurer sa maintenance », a expliqué le Pr. Bungishabaku, avant d’exhorter les Ituriens à soutenir cette initiative porteuse d’espoir pour la province.
Il a également été précisé que la main-d’œuvre utilisée pour les travaux sera essentiellement locale, afin de contribuer à la réduction du chômage parmi la jeunesse de la région.
Néhémie Paluku
