Le parti politique Alliance pour la nouvelle classe libérale (ANCL), membre de l’Union sacrée de la nation et du regroupement AAAP dirigé par Laurent Batumuna, est sorti de son silence pour saluer la diplomatie agissante du président de la République. À travers une déclaration rendue publique le week-end, cette formation politique a exprimé son soutien aux efforts de Félix Antoine Tshisekedi dans la quête de la paix, de la stabilité et du rayonnement international de la RDC.
Selon Jules Bavon Muamba, président national de l’ANCL, « les initiatives diplomatiques du chef de l’État traduisent une volonté éclairée de renforcer la coopération entre les nations, de promouvoir la paix durable dans la région des Grands Lacs et de défendre les intérêts stratégiques de la RDC ».
Le parti salue en particulier les actions visant à consolider la souveraineté nationale et à favoriser la cohésion interne, tout en formulant plusieurs recommandations pour une paix durable.
L’ANCL demande aux États-Unis, médiateur dans le processus de paix entre la RDC et le Rwanda, d’user de leur influence mondiale pour traiter globalement la situation sécuritaire dans la sous-région et élargir la liste des participants aux négociations.
Le parti souhaite également la présence du Burundi et de l’Ouganda aux côtés de la RDC et du Rwanda afin de parvenir à un accord de paix régional incluant un dialogue national dans chaque pays — le Rwanda avec le FDLR, l’Ouganda avec l’ADF — et des sanctions contre l’AFC/M23 pour violation du cessez-le-feu, conformément à la déclaration de principes signée à Doha.
Fidèle à sa vision d’une République bâtie sur les valeurs d’intégrité, de justice et de progrès, l’ANCL réaffirme son attachement à une gouvernance responsable, centrée sur la redistribution équitable des ressources publiques au peuple.
Le parti invite le chef de l’État à s’entourer « d’acteurs politiques sincères, loyaux et engagés pour l’intérêt du pays » et appelle à distinguer les vrais disciples politiques, porteurs de vision et de principes clairs, des « profiteurs, opportunistes motivés uniquement par les intérêts personnels ou circonstanciels ».
S’insurgeant contre « la classe politique adoptive et héritée de régimes passés » qui, selon elle, n’incarne pas la vision présidentielle, l’ANCL lance un message fort : « Nous sommes fatigués des détourneurs, nous sommes fatigués des traîtres, nous sommes fatigués des agents doubles. »
Pour Jules Bavon Muamba et son parti, la réussite d’un mandat présidentiel dépend de la qualité des hommes et femmes appelés à accompagner l’action de l’État. « Le pays a besoin de dirigeants régénérateurs des richesses au profit de la nation et non des programmeurs de dépenses », conclut l’ANCL.
Stéphane Joël Kande