Selon Napoléon Bolamba Ngalili, président provincial de l’Association des sages-femmes, cette session visait à doter les participantes de compétences solides pour sensibiliser, orienter et encadrer les femmes et les jeunes autour de la pratique sécurisée de l’avortement, conformément aux normes sanitaires et au protocole de Maputo. Après la phase théorique, une session pratique a permis aux sages-femmes de mettre en œuvre les approches apprises, sous la supervision de professionnels de santé.
« Nous avons formé quinze sages-femmes qui deviennent désormais des mentors. Après cette étape, d’autres formations de plus grande envergure suivront. Les sages-femmes doivent se conformer aux normes et aux instructions, et éviter tout avortement clandestin ou criminel », a déclaré M. Bolamba.
Cette initiative, qui s’inscrit dans un programme national, ne se limite pas à la Tshopo : une session similaire s’est tenue dans la province de l’Ituri, traduisant la volonté de la CODIFA de renforcer les capacités locales en matière de santé reproductive.
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