Viré de son poste d'un haut cadre d'une institution financière de son pays par un décret présidentiel, le citoyen Balthazar Ebang, celui que les maris de plusieurs centaines des femmes avec qui il a eu des relations sexuelles non recommandées appellent le cher Bâtard, est devenu superstar dans plusieurs pays au point que sa position préférée de se tirer les tétons est devenue virale, juste après une fuite réglementée de ses données personnelles où on y trouve plusieurs centaines de vidéos compromettantes.
Comme une traînée de poudre, les vidéos intimes de Balthazar ont fait le tour du monde, se propageant de téléphone en téléphone. La pudeur semble avoir disparu.
Ces contenus, bien plus que de la simple pornographie, ont envahi l'espace public : familles, lieux de travail, écoles, et même des lieux sacrés comme les églises n'y ont pas échappé.
Une question se pose : assiste-t-on à une normalisation de la pornographie ?
Ces vidéos, largement diffusées et commentées sans retenue, ont banalisé ce qui était autrefois considéré comme tabou.
Les gens regardent désormais des actes sexuels explicites sans gêne, le tout grâce à Balthazar qui a rendu publique l'intimité de nombreuses personnes.
La diffusion massive et incontrôlée de ces vidéos soulève de nombreuses questions. Au-delà de l'atteinte à la vie privée, on peut s'interroger sur les conséquences psychologiques pour les victimes, les impacts sur la perception de la sexualité, et les risques de banalisation de la violence et de l'exploitation.
Il est urgent de réfléchir à des solutions pour réguler ces contenus et protéger les individus.
Cette affaire rappelle les grands débats sur la liberté d'expression et la protection de la vie privée qui ont marqué le XXe siècle et surtout certains pays africains.
Zickry LUBENGA
