La nouvelle société civile congolaise du territoire de Mambasa dit non au changement de la constitution de la République Démocratique du Congo car il n'y a une raison valable.
Jospin Paluku Mbowa, coordonnateur de cette structure citoyenne indique que l'UDPS parti politique du président Félix Antoine Tshisekedi a l'habitude de chercher à s'éterniser au pouvoir, en cherchant à augmenter deux de plus suite à leurs allégations mensongères disant qu'ils ont fait trois ans au premier mandat.
Une situation qu'il qualifie de conflit d'intérêts du fait que le social du peuple n'est pas arrangé, la situation sécuritaire, le paiement des enseignants, les infrastructures....
Se basant de la vie sociale, il ne vois pas clair la volonté du parti politique régnant sauf que c'est un comportement vécu généralement par les présidents africains, a-t-il rappelé, l'exemple du président sortant qui voulait un troisième mandat.
En soulignant la confiance que le peuple congolais avait envers le Président Félix Antoine Tshisekedi, il l'appelle à honorer ces électeurs.
« La révision constitutionnelle doit avoir moins d'avantage parce qu'il n'y a aucune raison fondée qui pousse le Président Félix-Antoine Tshisekedi et son parti politique UDPS, voyant le terme de son mandat, chercher à s'augmenter deux ans de plus », a-t-il fait remarquer.
« C'est vraiment une situation de conflit d'intérêts parce que le social du peuple n'est pas encore arrangé, les enseignants insatisfait de leur réclamation, la situation sécuritaire traumatisante, les infrastructures n'en parlons pas. On se demande est-ce la constitution qui bloque. Hors c'est non plutôt la volonté et aussi une morale des Présidents africains, même le président Kabila voulait briguer un troisième mandat volant la constitution ».
Il a martelé que le pays est en état de siège et la constitution défend le changement sous Etat de siège.
Il sied de signaler que le Président de la RDC a décidé, dans un meeting à Kisangani, chef-lieu de province de la Tshopo, de créer d'ici l'année une commission chargée de statuer la possibilité de modifier la constitution du pays.
Néhémie Paluku

