Cette initiative, préparée depuis plusieurs mois, a permis d’échanger sur les thèmes national et international retenus par le gouvernement congolais.
« Aujourd’hui, les femmes célèbrent le 8 mars en festoyant, mais sans bilan réel. Nous voulons qu’elles comprennent l’importance de cette journée, qu’elles prennent conscience de leurs droits et avancent sans céder », a expliqué Creater Kitronza, présidente de l’ELAK.
Parmi les intervenantes, Eugénie Wandandi, maire adjointe et ancienne élève du lycée Anuarite, a souligné la nécessité pour les femmes de s’autonomiser et de se sentir égales aux hommes.
Elle a également insisté sur leur rôle dans la sécurité du pays, les encourageant à être vigilantes et à rapporter toute menace potentielle aux autorités compétentes.
« La femme ne doit plus être discriminée au travail ou privée de ses droits parce qu’elle est mariée. La Constitution et plusieurs textes internationaux ratifiés par la RDC protègent ses droits », a-t-elle affirmé.
Enfin, la docteure Anheil Mondonga, ministre honoraire des Mines, a exhorté les femmes à nourrir de grandes ambitions et à bien gérer leur temps pour exceller dans leurs multiples responsabilités.
« Le monde évolue rapidement. Il est essentiel pour la femme de s’instruire et de se former continuellement », a-t-elle insisté.
L’événement, qui s’est tenu dans la salle de la mairie de Kisangani, s’est clôturé par un échange interactif entre les participantes et les conférencières.
Sandra AKUKU
