Ce qu'indique Me Michel Lumumba Byambe Lungange, Cadre du parti politique APOCM et membre de l'USN/Tshopo dans une mise au point.
« Les armes ne construiront jamais une paix durable, seul le dialogue peut nous conduire vers un avenir stable », affirme Me Michel Lumumba Byambe Lungange.
Depuis plusieurs décennies, l’Est de la République Démocratique du Congo est en proie à une instabilité chronique, alimentée par des ingérences extérieures et des rivalités politiques.
La crise actuelle entre Kinshasa et Kigali, exacerbée par les accusations d’un soutien rwandais au M23, a creusé un fossé profond entre les deux nations.
Pourtant, les peuples congolais et rwandais partagent une histoire qui, malgré ses blessures, plaide en faveur d’une réconciliation.
Pour Me Michel Lumumba Byambe Lungange, cette rencontre de Doha doit être perçue comme une opportunité à saisir.
« Nous avons le devoir d’explorer toutes les pistes pour instaurer une paix durable, même si cela exige des compromis difficiles », a-t-il dit.
Le peuple congolais attend des actes concrets : la fin des violences, le respect de la souveraineté nationale et une sécurité garantie pour les populations meurtries.
Si cette initiative diplomatique aboutit à des engagements sincères, elle pourrait marquer un tournant décisif pour la stabilité régionale.
« L’histoire nous enseigne que la paix est toujours possible lorsque la volonté politique dépasse les intérêts immédiats », conclut Me Michel Lumumba Byambe Lungange.
Il appartient désormais aux dirigeants de transformer cette lueur d’espoir en actions tangibles pour la sécurité, la prospérité et la dignité des populations affectées.
Néhémie Paluku
