Les travaux d’urbanisation menés par l’entreprise Safrimex à Kananga suscitent une vive satisfaction, tant du côté des autorités que de la population.
L’ambiance est à la satisfaction générale dans la ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï central, où les travaux d’urbanisation exécutés par l’entreprise Safrimex progressent à un rythme encourageant. Pendant trois jours, autorités provinciales et missions de contrôle ont sillonné les différents chantiers. Partout, le constat est le même : la ville change peu à peu de visage.
Le mercredi 9 avril 2025, la mission de contrôle Modulor a salué l’asphaltage de l’avenue du Collège et les avancées significatives dans divers quartiers. Le lendemain, jeudi, c’était au tour du gouverneur de province, Joseph Moïse Kambulu, de visiter les travaux en cours dans le quartier Malandji, où la lutte anti-érosive est menée avec rigueur. Il a exprimé sa satisfaction après avoir reçu les explications techniques des services concernés, notamment l’Office des Routes, l’OVD, Safrimex et la mission de contrôle BKA.
Ce vendredi 11 avril 2025, la délégation du Bureau Central de Coordination (BCECO), accompagnée de Safrimex et de BKA, a effectué une nouvelle descente sur le terrain pour constater l’état d’avancement des travaux. À Malandji, les habitants ne cachent pas leur joie de voir leur quartier pour la première fois doté d’un système de canalisation sur plus de 2000 mètres. Des avancées similaires sont observées au quartier Plateau, sur l’avenue Bakwa Bisamba, où la pose de la couche de fondation est imminente.
Sur l’avenue Kasavubu 2, un site jadis ravagé par un ravin qui avait englouti plusieurs maisons, les transformations opérées par Safrimex ont impressionné le gouverneur. La réhabilitation de cette zone marque un tournant dans les efforts de lutte contre l’érosion à Kananga.
Face aux critiques comparant négativement les travaux à Kananga à ceux menés à Mbuji-Mayi, Jean François Malangu, chef d’antenne du BCECO/Kasaï central, a apporté des précisions : la ville de Mbuji-Mayi a bénéficié d’un démarrage plus rapide des travaux et disposait d’un concasseur sur place, contrairement à Kananga, où l’entreprise a dû attendre 15 mois pour disposer de cet équipement crucial.
Forte de ces avancées, la province du Kasaï central peut désormais espérer l’achèvement dans les délais du projet de 42 kilomètres d’asphaltage, un projet porteur d’espoir pour une urbanisation durable.
