Objectif affiché : contribuer concrètement à la campagne nationale “Zéro Nzala” (Zéro Faim), tout en renforçant la sécurité alimentaire, l’emploi agricole et l’autonomisation des communautés locales.
Une mobilisation agricole inédite sur tout le territoire provincial
La coopérative agricole Elikya, fer de lance du projet, s’active déjà sur le terrain avec une ambition claire : transformer les vastes terres du Bas-Uélé en bastions de production rizicole. De Bondo à Poko, d’Aketi à Buta, les équipes se déploient avec détermination.
Ce programme d’envergure ne vise pas seulement l’autosuffisance alimentaire : il ambitionne aussi de créer une chaîne de valeur locale autour du riz, depuis la production jusqu’à la transformation et la commercialisation.
“La faim n’est pas une fatalité. Avec ces terres, ce savoir-faire et cette volonté politique, nous sommes déterminés à nourrir notre province et au-delà”, a déclaré Gustave Ekambu,. responsable du programme Agito Forever.
Une vision alignée sur les priorités nationales
En misant sur l’agriculture durable, le Programme Agito Forever épouse pleinement la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui place le développement agricole au cœur de son action.
La Sénatrice Carole Agito, en tant que promotrice de ce vaste chantier, insiste sur l’importance d’“ancrer l’autosuffisance alimentaire dans les réalités locales”, avec des solutions concrètes et pérennes adaptées au contexte rural congolais.
Et déjà, 5 hectares de maïs emblavés pour la saison B
Ce projet rizicole s’inscrit dans la continuité d’une dynamique déjà enclenchée : début juillet 2025, la même coopérative Elikya avait lancé l’emblavement de plus de 5 hectares de maïs à Buta pour la saison agricole B.
Ce champ pilote de maïs servira à la fois à produire des semences de qualité pour la prochaine campagne (mars 2026), et à fabriquer la future farine Elikya, produit local destiné à appuyer la campagne “Zéro Nzala”.
“Le riz et le maïs sont les piliers de notre combat contre la faim. Le reste viendra avec le temps, mais l’essentiel est déjà en marche”, confie une ingénieure agronome du programme.
Dans le Bas-Uélé, l’agriculture n’est plus un rêve lointain. C’est une réponse concrète, enracinée dans les champs, et portée par une vision politique audacieuse.
Dido L.