Haut-Katanga : Gisèle Ngungua soutient la vision inclusive de Raïssa Malu pour les élèves enceintes

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Face à la décision du Gouvernement congolais de maintenir les élèves mineures enceintes dans le système éducatif, les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix qui s’élèvent en faveur de cette mesure progressiste, celle de Madame Gisèle Ngungua Sangua, ancienne ministre du Genre et de la Famille du Haut-Katanga, résonne avec force et conviction.

Dans une déclaration empreinte d’empathie et de lucidité, cette figure respectée de la société civile salue la volonté du Ministère de l’Éducation, sous l’impulsion de Madame Raïssa Malu, de ne plus exclure les jeunes filles enceintes des établissements scolaires. 

« Chaque jeune fille, peu importe les circonstances qu’elle traverse, mérite d’être soutenue, encadrée et éduquée. Refuser à une adolescente enceinte l’accès à l’éducation, c’est la condamner doublement : à l’isolement social et à un avenir incertain », a martelé Gisèle Ngungua Sangua.

Mme Ngungua rappelle que la grossesse précoce constitue un véritable défi éducatif et social en République Démocratique du Congo. À ses yeux, il ne s’agit pas de stigmatiser, mais de construire une réponse fondée sur la dignité humaine, l’inclusion et le droit fondamental à l’éducation. 

« Une élève enceinte n’a pas besoin d’être écartée, elle a besoin d’un cadre bienveillant, d’un accompagnement psychologique et d’une chance de se relever », insiste-t-elle.

Dans cette perspective, elle appelle les établissements scolaires à se doter de mécanismes adaptés : encadrement individualisé, appui moral, réaménagement du calendrier scolaire si nécessaire, ainsi que soutien à la réinsertion après l’accouchement. 

Pour elle, cette approche n’est pas une marque de faiblesse mais une démonstration de courage politique et de vision sociale.

En soutenant la scolarisation des jeunes filles enceintes, Gisèle Ngungua voit un levier déterminant pour briser le cycle de la pauvreté, renforcer l’égalité des chances et bâtir une société plus juste. 

« Éduquer une fille, c’est éduquer toute une génération. En soutenant leur retour à l’école, nous redonnons de l’espoir non seulement à ces jeunes mères, mais aussi à leurs enfants », déclare-t-elle avec gravité.

Elle conclut en lançant un appel fort à l’ensemble des parties prenantes — parents, enseignants, autorités scolaires, leaders religieux et communautaires — afin d’embrasser pleinement cette nouvelle vision de l’école congolaise portée par la Ministre de l’Éducation Raïssa Malu : une école pour tous, sans exclusion, sans jugement.

Moïse kashala
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