Lubumbashi, 21 août 2025 – La Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) traverse une nouvelle zone de turbulence. Un profond malaise social s’installe au sein de l’entreprise publique alors que les agents, déjà confrontés à un retard de près de 20 jours de paiement, viennent d’apprendre que la restitution de leurs salaires prévue ce jeudi 21 août dans la salle Mumbunda (GCM Sud) a été brusquement suspendue.
À la surprise générale, le Directeur Général a ordonné le blocage du processus et interdit toute opération de paie, sans fournir la moindre explication. Cette décision inattendue a provoqué une vague d’indignation parmi les travailleurs, qui dénoncent une gestion jugée autoritaire et arbitraire.
« Nous n’acceptons pas que nos droits élémentaires soient bafoués. Le gel de nos salaires est inacceptable », ont martelé plusieurs agents, accusant la direction de gérer l’entreprise « par téléphone », en dehors de toute transparence et concertation.
Dans ce climat de tension, les travailleurs réclament l’intervention de Me Guy Kalenga Mutombo, avocat reconnu pour la défense des employés et des plus faibles, afin de porter leur cause devant les instances compétentes.
La crise actuelle met en lumière les profondes difficultés de gouvernance au sein de la Gécamines et interpelle directement l’État congolais. Plusieurs voix estiment que seul le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, peut ramener la sérénité et restaurer la paix sociale dans cette entreprise stratégique pour l’économie nationale.
Par Moïse Kashala
