Selon Imurani Mungeni Yuma, qui a lu le document au nom de la Société Civile, plus de vingt-cinq cas ont été enregistrés entre le 15 juin et la nuit du 11 au 12 août 2025 dans les chefferies de Babila-Babombi, Babila-Bakwanza, Bumbu et Bandaka. « Ces actes criminels, souvent commis entre minuit et trois heures du matin, mettent en danger la vie des paisibles citoyens. Les assaillants utilisent des armes blanches comme machettes et couteaux, mais aussi des armes à feu telles que des AK-47, ainsi que de gros cailloux et marteaux pour briser les portes », a-t-il dénoncé.
La Société Civile a exhorté les autorités à placer la sécurité des habitants au centre de leurs priorités et à sanctionner les responsables sécuritaires jugés défaillants. Réagissant à cette démarche, l’Administrateur Policier du territoire, le Commissaire Principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste, a salué l’initiative : « Merci de nous avoir donné le mémorandum, merci à vous d’avoir fait votre travail. De notre côté, nous ferons le nôtre pour que vos besoins deviennent notre priorité. »
La marche, encadrée par les forces de l’ordre conformément à l’article 26 de la Constitution, s’est déroulée dans le calme.
Néhémie Paluku et Vicko Meshack
