Dans son allocution, le ministre a souligné l’importance des constats issus de cette enquête, notamment dans la province : 6 % des femmes et 2 % des hommes n’ont aucun niveau d’instruction, tandis que 53 % de la population consomment encore de l’eau non améliorée.
« Ces éléments sont d’une grande portée et méritent une attention particulière. Je prends l’engagement ferme, formel et fort que les conclusions de cet atelier ne resteront pas lettre morte mais seront traduites en actions concrètes, visibles et mesurables », a déclaré Sénolde Tandia.
De son côté, le professeur Bernard Litutala, coordonnateur national de l’enquête, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement des travaux. Il a expliqué que l’atelier a permis de présenter les résultats aux participants et de dégager des actions prioritaires face aux défis identifiés.
« Nous avons formulé des recommandations sur plusieurs indicateurs importants, mais beaucoup d’autres nécessitent encore un suivi. Nous espérons que les autorités et les chercheurs s’approprieront ces résultats pour aller plus loin dans l’analyse et proposer d’autres actions adaptées », a-t-il insisté.
Les participants, regroupés en cinq groupes thématiques, ont formulé des recommandations en lien avec la nutrition, le VIH/Sida, la vaccination, l’éducation et le bien-être. Ces pistes serviront de base pour orienter les politiques publiques et renforcer les interventions sociales dans la province.
En clôturant l’atelier, les organisateurs ont lancé un appel clair : transformer les données statistiques en leviers de développement durable au bénéfice de la population congolaise.
Sandra AKUKU