Selon Imurani Mungeni Yuma, représentant de la société civile Forces Vives, vingt-huit cas de criminalité ont été recensés en quelques semaines, incluant cambriolages, vols à main armée et attaques ciblant des personnalités locales. Parmi les incidents récents figure l’agression du président du Parlement des Jeunes du territoire.
Réunis pour proposer des solutions, les participants ont formulé deux types de recommandations : aux autorités étatiques et para-étatiques, de renforcer la sécurité, mener des enquêtes efficaces et assurer la protection des habitants ; à la communauté et à la société civile, de collaborer activement avec les forces de l’ordre et de dénoncer les malfaiteurs, même lorsqu’ils sont connus dans les villages.
La société civile reproche à certains responsables de se comporter comme des chefs coutumiers au lieu de remplir leur mission sécuritaire. Elle exige leur remplacement par des dirigeants dotés de stratégies nouvelles pour rétablir la paix.
« Nous ne pouvons pas céder aux intimidations. Nous demandons à ces autorités de partir et de nous laisser vivre en paix », a martelé Imurani Mungeni Yuma.
Pour amplifier leur message, les leaders communautaires annoncent une mobilisation ce mercredi afin de réclamer le départ des responsables visés. Ils estiment que le développement de Mambasa dépend avant tout de la paix, et que, sans sécurité, l’exode des habitants se poursuivra.
Vicko Meschack