À l’occasion de la Journée nationale du Genocost, le Professeur, Docteur et Ingénieur Sylvain Alongo Longomba, directeur technique du Bureau Central de Coordination a fait résonner un message qui dépasse les frontières : « Les larmes des justes ne tombent jamais dans l’oubli. Plus jamais ça ! ».
Dans une déclaration empreinte d’émotion et de gravité, il s’est incliné devant la mémoire des millions de femmes, d’hommes et d’enfants massacrés dans l’Est de la RDC depuis 1996. Pour lui, le Genocost n’est pas une simple page noire de l’histoire : c’est une blessure ouverte dans le cœur de l’humanité, un cri silencieux que l’on ne peut ignorer.
S’appuyant sur les Écritures — « Le sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (Genèse 4:10) —, il a rappelé que la justice divine et humaine ne peut se détourner d’un tel drame. Il a convoqué la pensée d’Emmanuel Lévinas, affirmant que « le visage de l’autre est un appel éthique », pour souligner que se souvenir est un acte de résistance, tandis qu’oublier prépare le terrain à la répétition des crimes.
Pour Sylvain Alongo, le génocide congolais est à la fois un crime contre l’humanité et une profanation du sacré. Il plaide pour sa reconnaissance comme crime imprescriptible, exigeant une justice qui ne se limite pas au pardon, mais qui répare, rétablit la vérité et construit une paix durable.
Aux familles endeuillées et aux survivants, il a adressé des mots de compassion et d’engagement :
> « En leur nom, pour notre dignité, et devant l’Histoire, nous disons : plus jamais ça. »
Dans la dignité du recueillement et la force de la mémoire, le professeur Alongo appelle à transformer la douleur en énergie pour défendre la vérité, honorer les victimes et bâtir un Congo où plus jamais les larmes des justes ne se perdront dans l’oubli.
Dido L