Mambasa : Le commandant Patrick Bangamoze annonce des mesures sécuritaires après une mission d’ultimatum à Elake et sur l’axe Ituri II

0
Le commandant Patrick Bangamoze a effectué une mission d’ultimatum à Elake et dans les environs de la rivière Ituri, où il a palpé les réalités sécuritaires vécues par la population. Selon lui, des mesures appropriées seront prises en fonction de l’évolution de la situation dans cette zone.

De retour à Mambasa, le colonel Bangamoze a également inspecté l’axe de Tonne, particulièrement le pont Ituri II, un point stratégique au cœur de nombreuses dénonciations de tracasseries par des groupes de pression.

Le commandant a fermement rappelé aux agents postés sur ce pont que leur mission est de travailler correctement, de protéger la population et de maintenir un contrôle responsable, sans jamais se livrer à des actes de tracasserie.

« Nous devons bien faire notre travail. Nous ne voulons pas tracasser la population. Qu’on veille sur le pont, qu’on contrôle chaque passage, mais dans le respect et le bon sens », a-t-il insisté.

Il a par ailleurs rejeté les accusations portées contre ses hommes, affirmant qu’elles sont souvent infondées.

« Nous faisons de notre mieux. Dès qu’on agit, on dit que c’est de la tracasserie. Dès qu’on observe, on dit que nous ne faisons rien. Nous continuerons à protéger ce pont malgré tout », a-t-il déclaré.

Préoccupation autour de l’état du pont Ituri II

Le commandant Bangamoze a souligné que le pont Ituri II, construit à l’époque coloniale, est un ouvrage ancien et fragilisé, nécessitant un remplacement. Il a appelé au strict respect de la charge autorisée, notamment en ce qui concerne les poids lourds.

« Le trafic exagéré de poids lourds met ce pont en danger. S’il s’effondre, c’est tout le pays qui en souffrira. La RN44 dépend de cet ouvrage », a-t-il averti.

Il a assuré que des équipes veilleront jour et nuit pour sécuriser ce point crucial du territoire.

Appel de la population à un partenariat civilo-militaire

Des habitants ont, de leur côté, exhorté les autorités militaires à favoriser une collaboration civilo-militaire sincère, afin de restaurer la confiance et de faciliter le partage d’informations.

« Nous ne voulons plus voir de tracasseries militaires. Amenez-nous des militaires avec qui nous pouvons collaborer, qui nous écoutent, afin que nos alertes soient prises en compte. Nous voulons un véritable mariage civilo-militaire », a déclaré un habitant.


Néhémie Paluku
Tags

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires
Enregistrer un commentaire (0)

#buttons=(Accepter !) #days=(20)

Nous utilisons les cookies pour vous garantir une bonne expérience fluide sur notre site . Learn More
Accept !
To Top