Tshopo : la perception de la médecine moderne chez les Pygmées de Yahuma au cœur d’une soutenance en DEA

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La perception de la médecine moderne par les peuples autochtones pygmées du territoire de Yahuma, dans la province de la Tshopo, a été au centre d’une défense publique de Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en santé publique, tenue le mercredi dernier à la faculté de médecine, dans la salle Amekis.

À l’issue de cette soutenance, le Chef de Travaux Dr Santos Lobwa Bosongo a obtenu la mention grande distinction. Son travail de recherche s’est penché sur les représentations sociales, culturelles et pratiques des communautés pygmées face à la médecine moderne, dans un contexte national marqué par la promotion de la couverture santé universelle.

Selon le récipiendaire, les peuples pygmées constituent une communauté particulière qui mérite une attention spécifique dans les politiques de santé publique. Il a souligné que, malgré les orientations nationales visant l’accès universel aux soins, ces populations restent largement en marge des dispositifs existants. Pour lui, des mécanismes adaptés doivent être développés afin de favoriser leur intégration effective dans le système de santé moderne et leur garantir des soins de qualité, au même titre que les autres citoyens.

Le chercheur, également enseignant à l’Université officielle de Yabaondo, a expliqué que cette étude vise à contribuer à une meilleure compréhension des rapports entre les communautés pygmées et la médecine moderne. Il a indiqué que ses travaux cherchent aussi à identifier des stratégies susceptibles d’encourager l’adhésion progressive de ces populations aux soins modernes, tout en tenant compte de leurs réalités socioculturelles.

La défense publique s’est déroulée devant un jury composé de professeurs et experts en santé publique, notamment le Professeur ordinaire Chenge Mukalenge, promoteur du travail, Bolinda Wa Bolinda, co-promoteur, le Professeur Otita Likonga, président du jury, le Professeur Atoba, secrétaire, ainsi que les professeurs Dr Panda Lukono et Chuy Kalombola, membres du jury.

Cette recherche apporte une contribution académique importante aux réflexions sur l’inclusion des peuples autochtones dans les politiques sanitaires en République démocratique du Congo.

Sandra Akuku
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