Les enseignants des écoles primaires publiques des écoles primaires publiques de la province éducationnelle Nord-Kivu 2, en sous-division de Bulongo, dans le centre scolaire de Kasindi, en groupement Basongora territoire de Beni suspendent pour deux mois un mouvement de grève déclenché, peu après le lancement de l'année scolaire 2024-2025.
C'est à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire d'évaluation du mouvement de grève des enseignants des écoles primaires publiques tenue dimanche 03 Novembre 2024 à Kasindi.
Selon secrétaire permanent des syndicats des enseignants du Congo, Thembo Makupi Kisokolo, les enseignants du centre scolaire de Kasindi suspendent leur mouvement de grève en attendant que le gouvernement congolais tienne ses deux promesses.
Il s'agit, a-t-il énuméré, de la supression de la zone salariale et l'uniformisation de la prime des enseignants des écoles primaires publiques.
Thembo Makupi Kisokolo promet que ce mouvement de grève va continuer au cas où le gouvernement congolais ne réalise pas ces promesses dans deux semaines.
« Nous décidons de suspendre le mouvement de grève pour deux causes : les promesses de supprimer la Zone salariale et uniformiser la prime des enseignants des toutes les écoles primaires publiques. Et en cas de non réalisation de ces promesses nous allons continuer avec le mouvement de grève en janvier 2025, Après la détente de deux semaines», a-t-il martelé.
Ces enseignants ont profité de la même occasion pour demander à la ministre de l'éducation nationale de réaménager le calendrier de l'année scolaire 2024-2025, pour la récupération de deux mois de la grève.
« Ça sera important que la Ministre de l'éducation nationale réaménage le calendrier scolaire pour cette année, car le programme des écoles primaires publiques a déjà un retard de deux mois sans cours, en cause du Gouvernement Congolais qui ne considère pas l'enseignant», a-t-il déploré.
Rappelons que ce mouvement de grève lancé le 2 septembre dernier avait considérablement perturbé la rentrée scolaire dans plusieurs régions du pays.
Le pays se retrouvait dès lors devant une situation bicéphale entre, d'un côté, des écoles publiques où les cours avaient repris effectivement, et de l'autre, celles où des enseignants étaient en grève.
Hilter Mulimani Kalinda