Les travailleurs dans la république démocratique du Congo ont clôturé l'année 2024 avec de l'espoir solide de pouvoir toucher un salaire amélioré en 2025 à cause d'une promesse ferme du ministre de travail.
Mais on dit : janvier le mois à "45 jours" ne vient jamais seul !
C'est une secousse terrible qui traverse les sphères politiques et sociales en ce moment suite à l'instruction de Madame la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, demandant le retrait de l'Arrêté Ministériel n°012/CAB/MIN.ET/EAN/JDO/2024 portant sur l'ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG).
Dans un courrier daté du 02 janvier 2025 circulant sur internet, le Ministre de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale a adressé à la Primature l'Arrêté en question, daté du 31 décembre 2024.

Toutefois, ce document n’a pas respecté la procédure requise, selon la Première Ministre, qui pointe un vice de forme et une incompétence matérielle de l'auteur.
Cette décision a été officiellement communiquée dans une lettre référencée N°CAB/PM/DIRCABA-SCS/TK/NMG/2025/918.
Cette demande de retrait adhère aux ambitions du Président de la République, Chef de l'État, qui met en avant la protection du pouvoir d'achat de la population dans son Programme d'Actions du Gouvernement.
En effet, le Pilier I de ce programme souligne la nécessité d'améliorer les conditions de vie des citoyens congolais.
Pour répondre efficacement à cette problématique, la Première Ministre a insisté sur la présentation rapide des éléments nécessaires à la prise d'un nouveau Décret sur le SMIG, en incluant cette fois-ci toutes les parties prenantes, notamment le Conseil National du Travail, pour un avis préalable.
Ce dernier point est crucial pour assurer que toutes les voix, notamment celles des travailleurs, soient entendues dans ce processus.
L'objectif affiché de cette démarche est de maintenir la paix sociale dans ce secteur sensible, tout en répondant aux aspirations légitimes des travailleurs.
Par ailleurs, cette décision met en lumière l'importance de la rigueur administrative et du respect des procédures légales dans la gestion des affaires publiques.
C'est les fonctionnaires qui auront des maux d'estomac certainement en prenant leur mal en patience en attendant le dénouement de cette situation..
Zickry LUBENGA