Une nouvelle embuscade a été tendue aux usagers de la route nationale numéro quatre (RN4), le mardi 21 janvier 2025, au niveau du village Machongani, une agglomération de la chefferie des Walese Vonkutu, vers la partie sud de Komanda, à environ 25 kilomètres.
Au total, quatre (4) conducteurs de motos sont tombés dans une embuscade tendue par des rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF).
La Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), antenne d'Irumu, monte au créneau pour dénoncer ces actes inciviques qui se multiplient dans cette partie du territoire d'Irumu.
« [•••] un conducteur de moto tué et quatre motos et des marchandises incendiées, en plus des portés disparus. Cela fait au total 3 personnes exécutées par ces hors-la-loi en une semaine.
Il faudrait une enquête systématique pour éclairer sur les vrais auteurs de ces actes ignobles dans la chefferie des Walese Vonkutu », s'est indigné Christophe Munyanderu.
Et de souhaiter en outre : « Les opérations conjointes FARDC-UPDF devraient dévoiler ouvertement la cause de la mort de la paisible population dans leur rayon d'action [•••] ».
Il a, par la même occasion, lancé un appel à la mobilisation de la population aux côtés des FARDC, pour mettre fin à cette barbarie.
« [•••] tous les groupes armés locaux doivent savoir que la menace des Forces Démocratiques Alliées (ADF) est la même que celle des M23/RDF.
Pas de différence, vous devez faire comme d'autres groupes armés de la province du Nord-Kivu, qui font face aux agresseurs. Ils sont en train de combattre les militaires rwandais RDF et leurs marionnettes M23 aux côtés des FARDC. Vous aussi, faites la même chose, vous ne pouvez pas rester sans agir face à une menace, quand les ADF tuent, pillent et violent les civils.
Ne pas réagir à une menace étrangère pareille montre que vous avez aussi une mainmise dans cette barbarie [•••] », a lancé le responsable de la CRDH.
Il sied de signaler que la chefferie des Walese Vonkutu continue à être l'épicentre des tueries de la population par ces rebelles ADF/NALU depuis plusieurs années.
Néhémie Paluku
