Le mouvement citoyen « La Patrie ou la Mort », actif dans le territoire de Mambasa, salue les efforts de l’entreprise Good News Africa Sarlu dans les travaux en cours sur le tronçon Komanda–Abakubi de la Route Nationale n°4. Son coordinateur, l’ingénieur Amboko Le Bon, tout en adressant ses félicitations, interpelle les autorités provinciales et nationales sur la nécessité d’un désenclavement effectif de cette région enclavée de l’Ituri.
Dans une déclaration accordée à la presse locale après un voyage d’observation, le coordinateur du mouvement a témoigné en tant qu’usager direct du tronçon concerné :
> « Je m'appelle ingénieur Amboko Le Bon, je coordonne le mouvement La Patrie ou la Mort. J’ai effectué un voyage de Mambasa à Nyanya, jusqu’à Abakubi. Je tiens à féliciter la société Good News Africa pour le travail de titan qu’elle accomplit, malgré quelques failles. Il faut reconnaître que l’évolution est encourageante. »
Se félicitant du temps de contrat restant à l’entreprise, soit onze mois, le leader citoyen formule toutefois des recommandations techniques pour garantir la pérennité des travaux réalisés :
> « Nous demandons au gouvernement provincial de revoir le contrat avec Good News. L’entreprise doit également penser à la construction de caniveaux pour prévenir un délabrement rapide de la route. Ils doivent aussi éviter de terrasser sans plan de drainage clair. »
Au-delà de la RN4, l’ingénieur Amboko attire l’attention des autorités nationales sur l’état préoccupant de la RN44, un autre axe stratégique pour Mambasa :
> « Nous avons suivi avec attention l’allocution de Son Excellence, le ministre de l’Aménagement du territoire, l’honorable Muhindo Nzangi. Il a mentionné la réhabilitation de la RN44, notamment sur le tronçon Nduyi–Apodho. Si Good News Africa pouvait prendre en charge cette portion aussi, cela renforcerait l’intégration du territoire de Mambasa avec le reste du pays. »
Pour le mouvement « La Patrie ou la Mort », l’état des routes dans le territoire ne constitue pas seulement un enjeu de mobilité, mais bien un catalyseur du développement local et de la cohésion sociale :
> « Aujourd’hui, nous avons besoin d’un désenclavement total. Cela va booster l’économie locale, faciliter les échanges, et améliorer la vie sociale de nos populations », conclut Amboko Le Bon.
Néhémie Paluku