À Lubumbashi comme dans les cités minières, les attentes sont grandes, presque mystiques : « C’est comme si on attendait Jésus ! », confie un agent sous anonymat, traduisant la ferveur populaire qui entoure sa possible nomination.
Licencié en droit et en gestion des ressources humaines, Me Kalengamutombo s’est illustré par son engagement constant aux côtés des oubliés du système.
Surnommé « l’avocat des sans-voix », il séduit autant par son humilité que par sa proximité avec la base. Son adhésion visible à la vision du président Félix Tshisekedi, dit FATSHI Béton, renforce davantage la confiance que lui accordent ses soutiens, qui voient en lui un relais crédible des réformes tant attendues dans le secteur minier.
Dans les cercles sociaux comme professionnels, l’heure est à la mobilisation morale. La Gécamines, en quête d’un second souffle, semble suspendue à une seule décision : celle du président de la République.
Détenteur du pouvoir de nomination, le chef de l’État est désormais appelé à trancher. Et de ce choix pourrait dépendre le sort d’une entreprise emblématique et, avec elle, celui de milliers de familles. Une attente lourde de symboles, portée par l’espoir d’un redressement historique.
Moïse Kashala