En présence des autorités académiques des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire, ainsi que des représentants du monde scientifique, administratif et entrepreneurial, l’ANAPI a décliné une approche multisectorielle.
« Nous sommes venus à Kisangani pour sensibiliser toutes les couches sociales. Nous avons commencé par réunir les représentants de la population pour leur présenter les réformes menées au niveau central. Ensuite, nous avons travaillé avec la Cellule provinciale d’amélioration du climat des affaires de la Tshopo, forte de 40 membres. Ensemble, nous avons échangé et élaboré une réflexion sur les défis et les opportunités locales », a déclaré Michel Maswapi Kipundu, qui s’est dit satisfait du déroulement de la mission.
L’initiative s’est également étendue au monde économique local. « La deuxième activité consistait à dialoguer avec la communauté d’affaires : les membres de la FEC, COFEC, COPEMECO, ASOF, ainsi que les associations de jeunes entrepreneurs. Nous avons échangé sur les réformes structurelles opérées au niveau national », a-t-il précisé.
Un autre temps fort fut la séance de travail tenue avec les députés et les ministres provinciaux.
« Nous avons discuté des réformes nationales mais aussi des actions déjà mises en œuvre au niveau provincial. À partir du Programme d’actions du gouvernement provincial (PAP), nous avons identifié les réformes structurelles prévues et leur niveau d’avancement », a-t-il ajouté.
Concernant la sensibilisation des étudiants, le responsable de l’ANAPI a mis l’accent sur l’importance de l’entrepreneuriat dans le nouveau paradigme éducatif.
« Nous avons partagé avec nos collègues étudiants la bonne nouvelle des réformes déjà mises en œuvre à Kinshasa. Nous les avons incités à s’orienter vers l’entrepreneuriat. L’État congolais a instauré plusieurs mesures incitatives à travers des réformes fiscales, la facilitation de la création d’entreprise, l’accès au crédit, ou encore le traitement de l’insolvabilité. Il est temps que les jeunes soient informés et qu’ils s’en saisissent », a-t-il insisté.
Il a par ailleurs salué l’adoption du système LMD dans les universités, qui encourage l’esprit entrepreneurial dès la formation.
La séance a été clôturée par un échange interactif entre les participants et les orateurs, sous forme de questions-réponses.
Sandra Akuku
