Selon le bureau de la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH/Irumu), l’attaque a coûté la vie à trois civils. Plusieurs maisons, commerces et véhicules ont été réduits en cendres, plongeant les habitants dans l’effroi. « La population vaquait librement à ses occupations. On ne s’attendait pas à une telle situation », a confié Christophe Munyanderu, représentant de la CRDH, visiblement bouleversé.
Alors que la présence conjointe des FARDC et de l’UPDF dans les opérations SUJA avait apporté de sécurité, mais que la brutalité de cette incursion rappelle la fragilité de la paix. Après un échange de tirs avec les forces en place, les assaillants ont pris la fuite, laissant derrière eux un paysage de désolation et un village meurtri.
Vicko Meshack et Néhémie Paluku
