La situation sécuritaire dans le territoire de Mambassa, en province de l’Ituri, inquiète la population. Le coordonnateur territorial de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Maître Jospin Paluku Mbowa, a lancé, jeudi, un cri d’alarme face à la montée des actes criminels, notamment les vols à main armée et cambriolages nocturnes.
Depuis le début du mois d’août, cinq cas de vols à main armée ont été recensés dans différents quartiers. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une femme a été grièvement blessée à la machette vers 4 heures du matin. Dans un autre incident, le président du Parlement des Jeunes du territoire a vu son domicile pris pour cible par des assaillants.
Les autorités locales évoquent un manque d’effectifs policiers, aggravé par l’étendue du territoire qui complique les patrouilles. Mais pour la NSCC, le comité local de sécurité ne joue pas pleinement son rôle en matière de renseignement et de prévention.
> « Les criminels opèrent en toute tranquillité, sans être inquiétés. Et pendant ce temps, la population vit dans la peur constante », déplore Maître Jospin Paluku Mbowa.
Face à cette insécurité, la NSCC recommande plusieurs mesures : identification stricte des habitants par les chefs de quartiers, rapports hebdomadaires, mise en place de systèmes de vigilance communautaire, signalement systématique des mouvements suspects, renforcement des effectifs policiers et amélioration de la coordination des patrouilles.
> « Il est temps que les autorités passent des promesses aux actes », martèle Maître Kumbawa, appelant à une mobilisation conjointe des autorités, forces de sécurité et citoyens pour rétablir la paix à Mambassa.
Néhémie Paluku