Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, a été marqué par une vive émotion après le braquage armé dont a été victime l’abbé Jean Paul Yailo, prêtre catholique actuellement en soins. Ce dimanche 7 septembre 2025, la maire adjointe de la ville, Eugénie Wandandi, s’est rendue au chevet du blessé pour une visite de réconfort, marquée par la remise d’une assistance financière.
« C’est depuis hier nuit que nous avons appris que l’église catholique a été victime d’un braquage armé. Nous ne pouvions pas passer cette journée sans venir rendre visite à la victime », a déclaré l’autorité urbaine, exprimant sa solidarité au clergé et aux fidèles. Elle a profité de cette occasion pour réaffirmer la détermination des autorités locales à traquer les auteurs de cet acte criminel avec l’appui de la police, de l’armée et des services spécialisés.
« Nous sommes censés protéger la population et leurs biens. Cela sera plus facile grâce à l’implication totale de la population en dénonçant tout cas suspect dans nos foyers, avenues, quartiers et communes », a-t-elle insisté, appelant les confessions religieuses à jouer un rôle actif de sensibilisation auprès de leurs fidèles.
Le médecin directeur intérimaire du centre de santé 5ème CELPA, où est interné l’abbé Yailo Wamoko, s’est voulu rassurant. Selon lui, l’état de santé du prêtre est stable : « La blessure, bien que profonde, n’a pas touché l’os. »
Dans un climat de peur alimenté par l’insécurité urbaine, ce geste de réconfort réaffirme l’importance de la solidarité, mais rappelle surtout l’urgence d’un engagement collectif pour que de tels actes ne restent pas impunis.
Agathe S.