Dans une interview accordée à la presse ce samedi 2 août 2025, ces populations autochtones alertent sur l’arrivée récente de nouveaux déplacés en provenance de zones encore en proie à l’insécurité.
« Nous traversons un moment très critique actuellement pendant cette période pluvieuse dans notre camp. Nous, les nouveaux déplacés pygmées de guerre venus des zones en proie à l’insécurité, nos maisons sont sans abris. Lorsqu’il pleut, nous ne savons pas quoi faire. Les enfants, les personnes du troisième âge… nous manquons comment les protéger. Que les autorités compétentes et les humanitaires interviennent avant que les dégâts soient enregistrés », lancent-ils dans un vox pop recueilli par Congo01.cd.
Originaires en majorité de zones déstabilisées par les rebelles ougandais de l’ADF, ces déplacés plaident aussi pour un retour rapide de la paix afin de regagner leurs terres.
« Nous sommes fatigués d’être déplacés dans notre pays. Que les services de sécurité multiplient les opérations pour traquer les rebelles ADF et autres, afin de permettre notre retour dans nos champs », insistent-ils.
On dénombre au moins cinq sites de déplacés dans la zone d’Oicha, abritant des victimes de violences liées aux activités de l’ADF. Ces populations, parmi les plus vulnérables, ont un besoin urgent d’assistance humanitaire : nourriture, abris et articles de première nécessité.
Hilter Mulimani