L’Institut de Lubunga a célébré, ce week-end à Kisangani, le cinquantenaire de son existence au cours d’une cérémonie marquée par le souvenir, la reconnaissance et une projection vers l’avenir. À cette occasion, le préfet de l’établissement, Olivier Issa Sombo, est revenu sur le parcours historique de l’école tout en lançant un appel en faveur de l’amélioration de ses infrastructures.
Fondé en 1962 sous l’appellation Athénée de Kisangani, l’établissement a acquis son autonomie au cours de l’année scolaire 1975-1976, ouvrant ainsi une nouvelle ère dans son fonctionnement. Depuis la sortie de la première promotion en 1976, l’Institut de Lubunga a formé plusieurs générations d’élèves et s’est progressivement imposé comme l’un des établissements de référence de la ville.
Dans son allocution, le préfet a salué l’implication des parents d’élèves, qu’il a qualifiés de partenaires essentiels, ainsi que le dévouement des enseignants, considérés comme les piliers de la réussite scolaire. Il a souligné que leur engagement constant a contribué à forger la réputation académique de l’institution.
Grâce à cette dynamique, l’Institut de Lubunga s’est distingué pendant de nombreuses années par ses performances dans les options mathématiques, physiques, biologie et chimie, aujourd’hui regroupées sous l’appellation sciences. Des anciens élèves, tels que Jean-Claude Esuka et Ilongo Tokole, ont été cités comme figures marquantes ayant contribué au rayonnement de l’établissement.
S’inspirant de la célèbre citation de Nelson Mandela sur le rôle transformateur de l’éducation, Olivier Issa Sombo a mis en avant l’impact des anciens élèves de l’Institut de Lubunga, devenus des acteurs de changement dans différents secteurs de la société.
La cérémonie a connu la participation de plusieurs autorités scolaires et politico-administratives, dont l’honorable député provincial Yule Joseph Okoma, surnommé « député de proximité », dont le soutien à l’établissement a été salué par les organisateurs.
Toutefois, au-delà du caractère festif, le préfet a profité de cette tribune pour attirer l’attention sur les défis auxquels l’école reste confrontée. Il a notamment évoqué l’insuffisance des infrastructures, l’absence de bâtiments adéquats et le manque de bancs scolaires, autant de contraintes qui pèsent sur les conditions d’apprentissage.
Selon lui, l’amélioration des installations scolaires demeure une condition essentielle pour renforcer la qualité de l’enseignement et offrir un cadre propice à l’épanouissement des élèves. Il a, à cet effet, appelé à une mobilisation collective des autorités, des partenaires et des anciens élèves.
La célébration s’est clôturée sur une note d’engagement et d’espoir pour l’avenir, au rythme de l’appel patriotique :
« Que vive la République démocratique du Congo ! »
Par Trésor MAKAYA T.A

