Placée sous le thème « Wapi jiwe langu kwa usalama wa Mashariki ya Kongo ? » (Quelle est ma pierre pour la sécurité de l’Est du Congo ?), l’initiative visait à encourager une participation active des jeunes et de la population locale dans les efforts de stabilisation, à travers le renforcement de la collaboration civilo-militaire avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Au cours des échanges, les organisateurs ont rappelé que la sécurité demeure une responsabilité collective. Ils ont souligné que l’efficacité des forces loyalistes dépend en grande partie du soutien de la population, en particulier de la jeunesse, appelée à adopter une attitude constructive et responsable face aux défis sécuritaires.
Les participants ont été invités à reconnaître les efforts et les sacrifices consentis par les militaires engagés sur le terrain, notamment dans des zones à haut risque. Les intervenants ont insisté sur l’importance de la dénonciation citoyenne et responsable de toute activité suspecte, considérée comme un appui concret aux actions des services de sécurité.
Intervenant à la clôture de la rencontre, Trésor Anditaji, point focal du consortium à Mambasa, a souligné que la transmission rapide et fiable des informations aux autorités compétentes constitue un levier important dans la prévention des menaces sécuritaires. Selon lui, la collaboration entre civils et forces de défense contribue au renforcement de la protection des populations.
À travers cette initiative, le Consortium Usalama wa Mashariki ya Kongo et l’ASBL Ubuntu Panafrica ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une jeunesse consciente de son rôle, une population impliquée et une coopération renforcée avec les FARDC en faveur d’un retour durable de la paix dans l’Est du pays.
Par Néhémie Paluku
