Dans un mémo adressé au gouverneur de la province de la Tshopo, les fidèles expliquent que des tierces parties, avec de prétendus documents, cherchent à s’approprier ces terres.
« Les démarches judiciaires engagées sont systématiquement déclarées non recevables, alors que dans l’intervalle, des individus s’emparent progressivement de la concession », dénoncent-ils.
Les Kimbanguistes s’opposent notamment à la requête de soi-disant ayant droit Kumu, qui exigeait le déguerpissement et la destruction des infrastructures sociales et religieuses.
Pour le gouverneur intérimaire, Senold Tandia Akomboyo, cette situation met en péril le patrimoine de l’église et trahit l’héritage du père Simon Kimbangu, dont le combat avait été reconnu par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
« La reconnaissance du Président témoigne que l’œuvre de notre Papa Simon Kimbangu avance, mais accepter que la concession soit spoliée serait inacceptable », indiquent-ils.
Il a assuré son soutien aux fidèles et annoncé que l’autorité provinciale se mobiliserait pour établir la vérité et protéger le site.
« Nous allons voir comment établir la lumière sur cette affaire afin que l’église conserve sa place. Il ne serait pas juste que le Président reconnaisse le combat du Père Simon et que, localement, on lui retire son lieu de culte », a-t-il déclaré.
Cette initiative pacifique souligne l’importance de protéger les sites religieux historiques tout en garantissant la continuité des activités sociales et communautaires de l’église kimbanguiste à Kisangani.
La Rédaction

