Face à la crise persistante au sein de l’Institut des Bâtiments et des Travaux Publics de Kisangani (IBTP/KIS), la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo Eyanne a pris, le 26 mars 2025, un arrêté ministériel suspendant toutes les activités académiques et par-académiques de l’établissement. Cette décision radicale fait suite à une série de dysfonctionnements majeurs, marqués par des violences, des divisions internes et des actes de vandalisme ayant gravement affecté la gouvernance de l’institut.
Face à la crise persistante au sein de l’Institut des Bâtiments et des Travaux Publics de Kisangani (IBTP/KIS), la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo Eyanne a pris, le 26 mars 2025, un arrêté ministériel suspendant toutes les activités académiques et par-académiques de l’établissement. Cette décision radicale fait suite à une série de dysfonctionnements majeurs, marqués par des violences, des divisions internes et des actes de vandalisme ayant gravement affecté la gouvernance de l’institut.
« Considérant le climat malsain persistant qui règne actuellement au sein de cet Etablissement supérieur, entrainant un dysfonctionnement auquel le Comité de Gestion n'y apporte solutions », a-t-on lu dans l'arrêté.
L’article 2 rappelle aux membres du personnel académique, scientifique et administratif, ainsi qu’aux étudiants, leur obligation de respecter l’ordre et la discipline durant la période de suspension.
De plus, une mission de contrôle de gestion, déjà en place à Kisangani, est chargée d’examiner en urgence la situation afin de faire la lumière sur les responsabilités et de proposer des solutions adaptées.
L’article 3 abroge toutes les dispositions antérieures contraires à cette mesure, tandis que l’article 4 confie l’exécution de l’arrêté au Secrétaire Général à l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
À l’origine de cette crise, l’enlèvement du Directeur Général a.i, le Chef de Travaux Luka Lokonda Delphin, survenu à Kinshasa le 12 mars 2025 alors qu’il était en mission, a provoqué une onde de choc au sein de l’établissement.
Accusées de complicité dans cette affaire, certaines autorités académiques se sont retrouvées confrontées à la colère des étudiants et du personnel, entraînant une montée des tensions.
Des des blessés et des dégâts matériels ont été recensés ont été signalés sur les infrastructures de l’institut après des differents mouvements de protestation.
Dans ce climat de chaos, la décision de la ministre vise à rétablir l’ordre et à permettre une restructuration de la gouvernance de l’établissement.
Mais sur place, la contestation ne faiblit pas : étudiants et personnel continuent d’exiger la libération de leur Directeur Général a.i et dénoncent une tentative de déstabilisation de l’IBTP Kisangani.
D.L