Dans la province de la Tshopo, le ministre provincial de l’éducation, Simon MASIMANGO, lance un vaste contrôle pour assainir le secteur des établissements privés jugés non conformes.
Le ministre provincial en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Simon MASIMANGO, a procédé vendredi à Kisangani au lancement du contrôle de viabilité des établissements scolaires privés. Cette initiative vise à garantir aux enfants un cadre d’apprentissage conforme aux normes éducatives, afin de leur permettre d'étudier dans de meilleures conditions.
Justifiant cette démarche, le ministre MASIMANGO a tiré la sonnette d’alarme sur la dégradation actuelle du système éducatif dans la province.
« Nous avons initié cette idée parce que nous avons constaté que l’éducation est au rabin actuellement dans notre province. Pour que nous puissions bien évoluer, il faut que nous puissions redescendre, jeter hors d’état de nuire toute personne qui viendra utiliser les enfants abusivement au lieu de les former comme il se doit. Il faut que ces écoles puissent respecter les normes édictées par le ministre de l’Enseignement. Si nous avons accepté cela, c’est parce que nous avons remarqué que les écoles privées, dans l’état, étaient en concurrence avec les écoles publiques. Mais aujourd’hui, tout le monde se réveille le matin et crée une école sans tenir compte de ce qu’il faut pour qu’il y ait un enseignement de qualité », a-t-il déclaré.
Le ministre a souligné que certains établissements opèrent en dehors du cadre légal, sans documents officiels, ce qui constitue une menace pour l’avenir des enfants et va à l’encontre de la mission de l’État.
« Cette mesure est venue après un constat fait qu’il existe des écoles qui fonctionnent sans document. Comme État, nous ne pouvons pas accepter cela. C’est pour cette raison que les inspecteurs vont descendre sur terrain pour vérifier si toutes les écoles respectent les normes telles que l’espace, les standards des salles de classe et autres », a-t-il poursuivi.
Simon MASIMANGO a réaffirmé son attachement à la vision éducative du chef de l’État, et son engagement à l’appliquer.
« Étant que ministre de l’Éducation, nous sommes en train de matérialiser la vision du président de la République. Nous savons bien que pour qu’un pays puisse se développer, il faut vraiment s’investir dans l’éducation des enfants. Si ces derniers ne sont pas bien encadrés, à la longue, nous risquons de ne pas émerger. Voilà la raison primordiale qui nous a poussés au contrôle de la viabilité. Ce n’est pas quelque chose d’étrange et cela fait partie de ma mission légale », a-t-il souligné.
Le contrôle de viabilité a débuté le 4 juillet et s’étendra jusqu’au 26 juillet, soit un mois avant la rentrée scolaire. Il permettra de déterminer quelles écoles privées seront autorisées à fonctionner et lesquelles seront contraintes de fermer.
Sandra AKUKU