D’après les commerçants des marchés Kenya, Ruashi et Gambela, le sac de 25 kg, vendu récemment entre 45.000 et 47.000 FC, s’échange désormais autour de 40.000 FC, soit une réduction de 10 à 15 %.
« Avec cette baisse, nous respirons un peu. La farine est la base de notre alimentation, et tout soulagement compte », témoigne Grâce, mère de trois enfants croisée au marché de la Ruashi.
Selon des sources économiques locales, cette diminution résulterait de l’arrivée massive de nouveaux stocks en provenance de la Zambie, mais aussi de la concurrence accrue avec d’autres marques présentes sur le marché lushois. Des ajustements négociés récemment entre grossistes et distributeurs auraient également contribué à cette tendance.
Cependant, des experts appellent à la vigilance : « Si l’offre actuelle se maintient, la baisse pourrait durer. Mais tout dépendra du taux de change et de la régularité de l’approvisionnement », avertit un économiste basé à Lubumbashi.
Pour l’heure, les ménages savourent ce répit inattendu, même si l’incertitude plane toujours sur la durabilité de cette embellie. La situation actuelle pourrait aussi rebattre les cartes dans la bataille concurrentielle des fournisseurs de farine, un secteur vital pour l’économie et la stabilité sociale du Haut-Katanga.
Par Moïse Kashala
